Egypte, Soleil et Lune : Horus

Cela fait un petit moment que je n’ai pas parlé de mythologies ou de divinités sur le blog. Je ne sais pas vraiment pourquoi (enfin si : j’ai eu énormément de demandes de service presse au niveau des livres, donc j’ai passé plus de temps à lire des taaas de romans divers et variés qu’à écrire. #ShameonMe) mais c’est une erreur que je tiens à réctifier tout de suite. Et puis après, j’ai commencé à m’y replonger et j’ai terminé avec une liste d’environ 200 noms de Dieux et Déesses de toutes mythologies. Alors pour en choisir UN (ou une)… C’était compliqué ok ?! Et puis en rangeant ma bilbiothèque, je suis retombée sur tous mes romans de « Christian Jacq »… Et en fouillant un petit peu, je me suis souvenue que le mois d’Août est souvent associé au Dieu égyptien « Horus ». Alors pourquoi ne pas faire un petit article sur notre Dieu à tête de faucon favoris ?

Fils d’Isis et d’Osiris, Horus est le dieu faucon, vénéré dans différentes localités d’Égypte. C’est le dieu de l’azur ; le soleil et la lune sont ses yeux. Isis, sa mère, cache le jeune Horus dans les marécages du delta à Chemmis pour le soustraire à la cruauté de son oncle Seth, le dieu du désert et le meurtrier de son père Osiris. Parvenu à l’âge adulte, il réclame son héritage et combat Seth sans relâche. Cette guerre dure 80 ans, pendant lesquels Seth arrache l’œil gauche de son adversaire qui lui enlève en retour une jambe et les testicules (on ne rigole pas avec les balls). Horus est finalement le vainqueur et devient le dirigeant légitime des royaumes d’Égypte.

Devenu l’un des symboles les plus communs de l’Égypte, on le retrouve tant sur les avions égyptiens que sur les hôtels et les restaurants de tout le pays. Il est l’un des nombreux dieux associés au faucon. Son nom signifie «celui qui est au-dessus» et aussi «celui qui est loin». Le faucon fut vénéré depuis les temps les plus anciens en tant que divinité cosmique. Son corps représentait le ciel, et ses yeux le soleil et la lune. Horus est représenté comme un faucon portant une couronne avec un cobra ou la double couronne d’Égypte. Le serpent naja (uræus) que les dieux et les pharaons portaient sur le front symbolise la lumière et la royauté. Il a pour fonction de protéger la personne du danger.

Lorsque Horus était enfant, son père fut tué par Seth, le frère d’Osiris. Pour protéger son fils de tout danger, Isis le cacha dans les marais du Nil, où elle le préserva des serpents venimeux, des scorpions, des crocodiles et des animaux sauvages. En grandissant, il apprit à se protéger lui-même et devint suffisamment fort pour combattre Seth et réclamer son juste héritage, le trône d’Égypte. En conséquence, Horus est associé au titre de roi. Il personnifie le pouvoir divin et royal. Les rois croyaient qu’ils descendaient d’Horus, qui était considéré comme le premier roi divin d’Égypte.

LE COMBAT HORUS/SETH

À Horus, fils et héritier d’Osiris, la couronne d’Égypte revient de droit. Mais Seth, jaloux, s’en empare par la force. Horus, appuyé de sa mère Isis, fait convoquer le tribunal des dieux à toute fin de régler ce contentieux. Rê préside, tandis que Thot tient le rôle du greffier.Quatre-vingts ans s’écoulent pourtant sans que le débat ait progressé ! Le tribunal est même partagé entre les tenants de la royauté légitime (revenant à Horus), et Rê qui voit en Seth son perpétuel défenseur contre Apopis. Les débats, qui tournent en rond, nécessitent un avis extérieur. C’est donc à Neith, déesse de Saïs, réputée pour son infinie Sagesse, que Thot s’adresse. Sa réponse est sans ambiguïté : la couronne revient à Horus. Cependant pour ne pas pénaliser Seth, Neith propose de lui offrir les déesses Anat et Astarté comme épouses. Si le tribunal se réjouit de cette solution, Rê, lui, reste sceptique. Horus ne serait-il pas un peu jeune pour assumer la direction du royaume ?

Isis, excédée par tant de tergiversations, propose de déplacer les débats à Héliopolis devant Atoum et Képri. Le ton monte ! Seth, furieux, s’y oppose et ordonne que les débats se fassent en l’absence d’Isis. Mais c’était compter sans la ténacité de la déesse.Elle se réintroduit dans l’enceinte du tribunal sous les traits d’une belle jeune femme qui ne manque pas d’attirer rapidement l’attention de Seth. Tous deux finissent même par converser. Troublé par tant de beauté, Seth s’égare dans des propos compromettants, reconnaissant même sous la cape la légitimité filiale d’Horus.

« La rusée » Isis se dévoile alors. Le coup de théâtre laisse Seth sans voix. Quant à Rê, il a pu juger de l’imprudence de Seth, qui se confia sans prendre garde à une inconnue. Aussi la couronne revient-elle à Horus des mains de Rê lui-même.Mais Seth, éternel jaloux, ne semble pas décidé à en rester là. Il propose à Horus des jeux sportifs. Parmi eux, une épreuve aquatique où les deux dieux se transforment en hippopotames. À celui qui restera le plus longtemps sous l’eau de devenir roi ! Mais Isis, qui suit de près les mésaventures de son fils, perturbe la partie et s’attire au final le mécontentement des deux protagonistes ! Les trois dieux se déchirent en violentes disputes.Rê, désespérant d’assister enfin à une réconciliation, les invite à faire la paix autour d’un banquet. Mais une fois encore, les réjouissances tournent court ! Les luttes ne cessent de se multiplier.

Osiris, resté silencieux, intervient alors et met directement en cause le tribunal qu’il juge trop laxiste. En tant que dieu de la végétation, il menace de couper les vivres à l’Égypte ! Les dieux, bousculés par tant d’autorité, ne tardent pas à rendre un verdict favorable à Horus. Mais Seth n’est pas oublié. Placé aux côtés de Rê, il devient « celui qui hurle dans le ciel » pour que soit fait place devant le dieu créateur.

Les quatre fils d’Horus représentés sur les vases canopes sont :

  • Amset (L’homme)
  • Hâpi (Le babouin)
  • Douamoutef (Le chacal)
  • Kébehsénouf (Le faucon)

Source : Egypte Antique

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