Macaria incarne la mort heureuse, tranquille et paisible. Elle concerne davantage les êtres en quête de béatitude extrême, que seule la mort peut assurer. Elle apparaît dans la notice de la Souda qui cite d’ailleurs l’expression « aller à la béatitude », utilisée comme euphémisme pour « mourir » ou bien les « bienheureux », pour désigner les morts eux-mêmes.
Cette racine se retrouve d’ailleurs dans les « îles des Bienheureux » ou « îles Fortunées », déjà décrites par Pindare (ve siècle av. J.-C.) comme un havre de repos où séjournaient les âmes défuntes (IIe Olympique). Macaria serait alors la contrepartie bénéfique de Thanatos, synonyme de destruction.
Son existence n’est pas assurée car elle n’est citée que dans une seule oeuvre littéraire, en tant que fille d’Hadès.
Une autre source la décrit comme étant l’une des filles d’Héraclès et Déjanire, qui s’est sacrifiée pour sauver son père.