Après ma lecture du premier tome de « l’Envol du Phénix », je me suis dit qu’il serait bien de parler de LA créature, devenue presque malgré elle le symbole de la littérature fantasy : le Phoenix (ou Phénix). Créature de légende, qui ne connaît pas l’oiseau mythique capable de renaître de ses cendres et dont les larmes ont des capacités magiques ? Il faut dire que la popularisation des romans fantasy ont grandement contribué à l’avènement de la créature (notamment Harry Potter ou dans la légende du Fenghuang, le « phenix chinois »).
Le phénix, aussi connu sous l’appellation de Bennu ou l’Oiseau de feu, est un oiseau mythologique connu pour renaître de ses cendres après sa mort. La légende du phénix a de nombreuses origines à travers le monde, mais les origines plus célèbres et les plus reconnus viennent de l’Égypte ancienne et de la Grèce antique.
Les anciens Égyptiens ont été les premiers à parler de Bennu, l’Oiseau de feu. En Égypte, il était généralement représenté avec la couronne d’Atef ou avec l’emblème du disque solaire. Contrairement aux phénix de toutes les autres civilisations, le Bennu de la culture égyptienne n’était décrit ni comme un rapace ni comme un oiseau tropical aux couleurs vives, mais elle ressemblait initialement à un moineau ou à un héron cendré. De plus, le phénix égyptien ne renaît pas de ses cendres après avoir été consumé par les flammes ; il renaît des eaux où il s’échoue pour mourir.
Le phénix tel que nous le connaissons habituellement vient des légendes grecques. Dans la mythologie grecque, un phénix était un oiseau qui pouvait vivre très longtemps, mais aussi se régénérer ou renaître des cendres de son prédécesseur. Certaines sources disent que le phénix meurt tout simplement pour se décomposer avant de renaître, mais d’autres affirment qu’il brûlerait et mourrait enveloppé de flammes. On croyait que l’oiseau légendaire pourrait vivre plus de 1000 ans à chaque vie.
Selon la légende, un seul phénix à la fois pourrait vivre dans notre monde. Son véritable chez-soi était le paradis, un pays d’une beauté inimaginable qui s’étendait au-delà de l’horizon lointain vers le soleil levant. Rien ne meurt au paradis, et c’était là le dilemme de l’oiseau. Au bout de mille ans, le phénix s’est senti opprimé par le fardeau de son immortalité et a alors décidé que le moment était venu pour qu’il meure. Pour ce faire, le phénix devait aller dans le monde des mortels, survolant la Birmanie et l’Inde pour finalement atteindre l’Arabie.
C’est là qu’il doit alors recueillir un bouquet d’herbes aromatiques avant de se diriger vers la côte de la Phénicie, en Syrie. Dans les branches les plus hautes d’un palmier, le Phénix construisit un nid à partir d’herbes et attendit la venue de la nouvelle aube qui annoncerait sa mort. Quand le soleil monte au-dessus de l’horizon, le phénix fait face à l’est, et chantait une chanson si envoûtante que même le dieu soleil, Apollo, arrêtait un instant son char pour écouter sa chanson.
Après avoir écouté la chanson, le dieu soleil fait bouger ses chevaux, et les étincelles de leurs sabots tombaient alors sur le nid du phénix et le fit flamber. C’est ainsi que la vie de mille ans du phénix se termine. Mais dans les cendres du bûcher funéraire, un petit ver remua. En l’espace de trois jours, la créature devint un tout nouveau phénix, qui étendit ensuite ses ailes et vola vers l’est jusqu’aux portes du paradis en compagnie d’un cortège d’oiseaux. Le phénix représente ainsi le soleil lui-même qui meurt à la fin de chaque journée, mais renaît à l’aube suivante.
Source : DailyGeekShow