Neige et réflexion : La Théorie des étoiles filantes

Auteur : Maxence Fermine
Editeur : Michel Lafon
Nombre de pages : 208
Genre : Contemporain / Récit de vie

Vous est-il déjà arrivé de commencer un livre sans savoir où il va vous mener ? Dans le sens où, même après avoir lu le résumé, vous n’êtes pas vraiment sûr d’avoir compris l’intrigue ? Parce que c’était exactement mon état d’esprit en commençant « La Théorie des étoiles filantes », de Maxence Fermine. Et même en relisant le résumé avant de commencer ma lecture, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Tout ce que je savais, c’est que notre héros, Alexandre Dreamsen, allait se retrouver coincé dans une station d’observation à la suite d’un vortex polaire. Et rien qu’avec ça, j’étais curieuse. Que vaut ce livre, donc ?

Comme annoncé dans le résumé, Alexandre Dreamsen a eu une vie difficile. Souhaitant oublier son divorce houleux et la fuite de sa maîtresse (le combo fatal, il faut l’admettre), il s’est rendu dans les Hautes-Alpes, dans une station d’observation. Le hic ? Cet hiver-là, à cause d’un vortex polaire, il se retrouve coincé là-bas avec ses compagnons d’étude. Ensemble, ils n’ont pas d’autre choix que d’attendre une meilleure météo pour pouvoir rentrer chez eux. Pendant tout le récit, donc, Alexandre nous raconte à la fois sa vie actuelle, coincé dans la station et parfois, on replonge dans le passé pour découvrir les événements qui l’ont poussé à venir jusqu’à la station.

On découvre également le personnage de Shogun, un des collègues d’Alexandre. C’est un homme plutôt jovial, plutôt drôle, qui parle souvent dans son patois natal. Et il y a également Olympe, l’infirmière, qui ne semble pas laisser Alexandre indifférent.

Pour parler du livre de façon purement physique, c’est un beau livre. La couverture est très simple mais elle attire l’œil, avec les dessins d’étoiles dorées et le dégradé de bleu. A l’intérieur, tous les chapitres sont séparés par une page contenant une définition, une citation ou un fait sur la météo ou le vortex polaire, ce qui est plutôt intéressant. Pour ma part, je ne connaissais absolument pas ce terme et j’ai été ravie d’en avoir la définition, par exemple. Le livre n’est pas forcément très long (200 pages en tout) donc c’est une lecture rapide et sympathique, si vous aimez les récits de vie et que vous vous intéressez un peu aux étoiles.

Conclusion

« La Théorie des étoiles filantes » est un roman surprenant.
Pas dans le sens où il nous réserve des surprises, mais plus dans le sens où j’ai apprécié découvrir cette histoire, qui est pourtant à des années-lumière de ce que je lis généralement. C’est un récit de vie, celle d’Alexandre Dreamsen. Coincé dans une station d’observation, dans la neige et le froid, on découvre son quotidien et son passé. Dans l’idée, ça parait assez peu intéressant, mais…c’est addictif ? Même si le personnage d’Alexandre est parfois assez tête-à-claque, on finit par apprécier sa manière de voir les choses. Et j’ai fini par passer un agréable moment avec ce livre !

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