Orage, cauchemar et OVNI : Quand Gronde le Tonnerre

Auteure : Melany Bigot
Auto-Edition
Genre : Fantasy
Nombre de pages : 253

Résumé : Qui aurait pensé qu’un simple orage bouleverserait l’avenir de tout un peuple ? Certainement pas le prince Ren, qui se prépare à monter sur le trône. Lorsque la tempête éclate subitement, la pire que son île ait connue, le jeune homme ne s’inquiète pas outre mesure. Jusqu’au moment où, au mileu des nuages, des bourrasques et des éclairs, un objet se détache et tombe du ciel.
Météorite venue de l’espace ? Signe de la colère des Dieux ? Ou autre chose… ?
Il n’en faut pas plus pour piquer la curiosité de Ren, qui s’aventure alors seul dans la forêt, là où « la chose » s’est écrasée. Ce qu’il s’apprête à découvrir changera sa vie, à jamais.

Depuis maintenant un an, j’ai la chance de pouvoir discuter régulièrement avec des auteurs dans mes messages privés sur Instagram. Grâce à mon blog et Instagram, j’ai pu découvrir des auteurs et des romans incroyables et j’ai pratiquement pu également remplir ma bibliothèque personnelle (je pense tout de même avoir une ou deux étagères remplies de romans reçus grâce à Instagram). Récemment, j’ai donc reçu le roman « Quand Gronde le Tonnerre ». La couverture m’a tapée dans l’œil, le résumé a piqué ma curiosité et l’auteure a l’air d’être une personne adorable, qui plus est. Passionnée que je suis par le médiéval Fantasy, c’est avec plaisir que j’ai accepté ce service presse et je l’ai dévoré en une journée (après bon, il a un peu plus de 200 pages aussi). Vous avez attendu un petit moment avant de pouvoir découvrir cet avis, mais il est enfin là. Bref, je vous parle de « Quand Gronde le Tonnerre » ? Let’s go.

Le premier chapitre est plutôt efficace, puisqu’il nous présente le personnage de Ren, qui est donc le prince de l’île de Caran. En quelques pages, l’auteure nous permet de découvrir ce personnage, son caractère, comment il a l’habitude de se comporter avec les autres et ses réactions face à ses obligations de prince. Ce qui est plutôt important, puisque le premier chapitre se termine sur la fameuse tempête pendant laquelle un objet « non identifié » semble avoir atterri quelque part, et le prince est supposé partir à sa recherche le lendemain. Il était donc plutôt nécessaire que le personnage et son « train-train » quotidien soit mis en place avant ! Qui plus est, le roman est assez court, donc il faut aller à l’essentiel, ce que l’auteure fait particulièrement bien. J’ai souvent du mal avec les romans courts parce qu’à mon sens, beaucoup manquent de détails, de descriptions, de ces « petites choses » qui rendent le roman si spécial, si unique. Ecrire un roman court demande une grande maîtrise de sa plume, pour être capable de ne retenir que l’essentiel, de donner les détails nécessaires sans pour autant rendre l’action bâclée ou trop rapide. Et je dois avouer que pour cette histoire, j’ai clairement été bluffée, il faut le dire. Le rythme est bon, la plume est très agréable et les actions s’enchaînent bien sans jamais paraître forcées ou trop rapide.

Le plus important dans ce roman est donc la relation entre le Prince Ren et la jeune « Marina ». Celle-ci, amnésique, arrive de façon étrange à Caran et ne ressemble à absolument personne. Contrairement au reste de la population et de Ren, elle n’a pas les oreilles pointues, semble un peu plus mat que tout le monde et arbore une bien étrange marque au-dessus du coude… Et étant amnésique, elle n’a aucune réponse et personne ne peut l’aider à en trouver. Si ce n’est évidemment Ren, qu’elle semble reconnaître du premier coup malgré le fait qu’ils ne se soient, apparemment, jamais vu avant… Et c’est autour de cette relation que le roman se construit. Et j’admets que je ne m’attendais pas du tout à ce genre de traitement. J’ai été surprise du début à la fin (surtout par la fin, d’ailleurs) par l’évolution de cette relation. Bien sûr, il y a également toutes les révélations annexes qui m’ont plutôt surprise également. Il faut noter que tous les personnages introduits dans le roman ont un rôle à jouer dans le récit et ont le droit à une conclusion à la fin du roman, que ça soit Ren, Marina, Marshall (le conseiller du roi) et Michi, la jeune servante qui aide Marina et est au service de Ren. La fin est plutôt mystérieuse à mon sens. C’est une fin ouverte, le lecteur est libre d’imaginer la suite et j’admets que c’est une fin qui convient parfaitement au ton du récit.

J’ai été assez surprise de m’attacher au personnage de Ren dès la première page du roman, probablement parce qu’on se ressemble énormément. Juste la citation « Sortir de sa chambre signifiait croiser du monde. Croiser du monde signifiait parler » et ça y est, j’étais déjà particulièrement fan du personnage. Il m’en faut peu, n’est-ce pas ? Qui plus est, c’est un personnage auquel on ne s’attend pas. Il est décrit d’une certaine façon, plutôt réservé et un peu imbu de lui-même, mais au final, il est plutôt sensible et à l’écoute. Il y a aussi un moment dans le récit où lorsqu’il touche Marina, sa peau brûle et je n’ai pas vraiment compris si c’était juste pour signifier qu’il commençait à s’attacher à elle ou si cela avait un lien avec qui elle est. Vu que ça n’est plus mentionné après et qu’il n’a pas du tout ce problème par la suite, je suppose que c’était plutôt lié à son ressenti sur le moment. J’aimerai vous parler du personnage de Marina, malheureusement tout ce que je pourrais dire sur elle relève du spoiler, donc je me contenterai juste de dire que c’est un personnage intéressant et complexe, qui arrive parfaitement à contrebalancer le personnage de Ren. Elle sait le remettre à sa place quand il le faut, l’aider à prendre des décisions difficiles et elle incarne le lecteur, puisque comme lui, elle débarque dans ce nouveau monde, ne connaît rien et découvre toutes les injustices de ce royaume qu’elle va essayer de résoudre.

Ce roman est une surprise de bout en bout. Etant une adepte des univers développés, des romans avec de longues descriptions, qui nous immerge dans quelque chose de grandiose, j’ai été choquée de voir à quel point j’ai apprécié Caran, Ren, Marina et Michi en seulement 253 pages, sachant qu’il y a un sacré nombre de rebondissement ! Au final, je dirais que « Quand Gronde le Tonnerre » ressemble un peu, dans ma tête, à un film Hallmark. C’est un roman feel-good, qu’on a plaisir à lire et relire avec un plaid et un bon thé, sans prise de tête, avec des personnages et un univers qu’on a plaisir à découvrir et re-découvrir.

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2 commentaire

  1. Wington Stéphanie

    il a l’air pas mal ce roman il pourrait m »interesser

  2. Merci pour ta chronique.
    C’est vrai que le feelgood fait plaisir de temps à autre. Je pensais ne pas aimer et dernièrement j’ai découvert un manga dans cette lignée, c’est pas mal.

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