Rêve, réalité et complots familiaux : Erèbe

Auteure : Rozenn Illiano
Auto-Edition
Genre : Historico-Fantasy
Nombre de pages : 348

Résumé : « Paris, 1888.
Jeune fille de bonne famille, avide de liberté, Lisbeth se sent piégée dans une vie dont elle ne veut pas. Sa mère est morte quand elle était enfant, son père est froid et autoritaire, une étrange malédiction accable sa famille depuis toujours…
Alors que l’automne s’installe, des songes enchanteurs troublent son morne quotidien : elle entre dans un monde envahi par l’hiver éternel, un ailleurs où trône un splendide château blanc peuplé d’un unique habitant, Elliot, qui lui en apprend plus sur son pouvoir naissant, celui des rêves. Ainsi, chaque nuit, ils explorent Erèbe et ses merveilles, comme dans un conte de fées.
Mais les contes de fées, tout comme les rêves, peuvent vite tourner au cauchemar, et les malédictions rattrapent toujours ceux qui cherchent à les fuir…

Il y a quelques jours, j’ai décidé de revenir sur NetGalley. Etant donné que j’avais un compte laissé à l’abandon depuis maintenant quatre ans, j’ai préféré supprimer l’ancien compte et m’en refaire un nouveau. Bref, je vous épargne les détails, mais maintenant, je peux découvrir encore PLUS de livres (oui, je n’en avais clairement pas assez, n’est-ce pas ?). Et le premier roman que je découvre sur cette plateforme s’appelle « Erèbe », et il parle de rêves, de réalité et d’histoires de famille alambiquées. Si ça vous va, je vous en parle plus ?

MON AVIS COMPLET

L’histoire commence avec un prologue plutôt énigmatique. On assiste à l’enterrement d’un enfant, où ne sont présent que sa mère et son oncle (le frère de sa mère, en sommes). Puis, un homme prénommé Gregory arrive et souhaite présenter ses condoléances à la mère, qui refuse de le voir et il finit par échanger quelques mots avec le frère. Un début mystérieux puisqu’on ne sait pas qui et qui, ni pourquoi ils se parlent ou refusent de se parler. Il est aussi question d’une malédiction, sans qu’on ne comprenne trop pourquoi.

Mais le suspens est lancé et il ne m’en fallait pas plus pour dévorer ce roman en 24h. Puis, nous découvrons Lisbeth St John, notre héroïne. Professeure particulière, elle vit avec son père antiquaire. On sent très vite qu’elle a un très fort lien avec le passé, ce qui sera expliqué par la suite. Car oui, le roman alterne entre les moments dans le présent, dans le passé et dans le futur. Ceci est expliqué par le fait que Lisbeth est une « marcheuse de rêve » (elle peut donc entrer dans un monde nommé, vous vous en doutez, Erèbe) et son don est celui d’être « observatrice », elle peut donc avoir des visions du passé. De son côté, notre autre héros, Eliott, est également un marcheur de rêve et a le don d’oniromancie (il peut voir le futur). Un duo de choc, donc !

LES PERSONNAGES

Niveau personnage, j’ai beaucoup aimé Lisbeth. Elle est très réaliste, très terre-à-terre et cherche toujours à avoir tous les faits pour prendre les meilleures décisions possibles. Elle se laisse parfois influencer par ses émotions mais c’est assez rare, ce qui est plutôt intéressant pour une héroïne. Grâce à ses visions du passé, elle gagne en connaissances sur le monde d’Erèbe et sur le rôle des marcheurs de rêves. Elle est aussi très touchante et sensible. C’est tout à fait ce que j’appelle un personnage féminin fort, sans nécessairement être « badass ».

Eliott est un personnage très contrasté. C’est un personnage qui met plus de temps à s’ouvrir et à se dévoiler. Au début, on le sent sur la défensive, il renferme de nombreux secrets et refuse d’en dire plus. Petit à petit, on comprend pourquoi. Il a un background familial lourd, c’est certain et ses visions du futur n’aident PAS DU TOUT à le détendre. Il m’a fait énormément de peine le petit. J’aime beaucoup sa relation avec Lisbeth et celle avec sa mère, ce sont deux relations qui sont très bien travaillées. Dans l’ensemble, les relations père/fille et mère/fils sont très bien gérées.

CONCLUSION

En fait, j’ai adoré cette première découverte. Je suis ravie de mon choix. J’ai craqué sur la couverture et le résumé, c’est vrai, mais c’est le contenu de l’histoire et la plume de l’auteure qui m’ont fait rester. C’est un excellent roman, qui dans l’idée m’a fait penser à la trilogie des gemmes (« Rouge Rubis, Bleu Saphir et Vert Emeraude », surtout pour l’idée des Gardiens et les soucis de famille uniquement) mais avec beaucoup d’originalité et un concept totalement différent au niveau de la temporalité. Les révélations sont satisfaisantes, il y a beaucoup de twists mais qui apportent toujours quelque chose à l’histoire. Bref, si vous ne connaissiez pas ce roman, je vous urge de le découvrir rapidement !

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