Auteure : Déborah Galopin
Editeur : Cherry Editions
Genre : Romance
Résumé : Un homme vêtu d’une tenue d’hiver en plein été, Un oiseau de papier laissé sur une table, Une jeune femme piquée par la curiosité, Et la rencontre naît. Eléa et Matthias aiment philosopher dans les bars parisiens mais ils n’ont pas les mêmes projets de vie. L’une rêve de stabilité, l’autre de liberté. Pourtant, ensemble, ils se comprennent. Ils se cherchent, se perdent, se retrouvent. Ils ne se le disent pas, pourtant, ils s’aiment. Et si aimer, ce n’était pas vouloir à tout prix retenir l’autre ?
Après avoir découvert « Ondes » de Déborah Galopin, cette dernière m’a proposé de découvrir son autre récit, « Corbeau Blanc ». Se déroulant à Paris, cette histoire nous dépeint une romance assez particulière entre Eléa et Matthias. Comme l’explique le résumé : « Ils aiment philosopher ensemble dans les bars parisiens mais ils n’ont pas les mêmes projets de vie. L’une rêve de stabilité, l’autre de liberté. Pourtant, ensemble, ils se comprennent. Ils se cherchent, se perdent, se retrouvent. Ils ne se le disent pas, pourtant, ils s’aiment ». Avec tout ça, j’étais curieuse, donc je me suis lancée dans ma lecture… Et il m’a fallu environ trois jours pour la finir.
C’est un livre qui m’a déstabilisée. Malgré le résumé, quand j’ai commencé ma lecture, je pensais vraiment lire une petite romance de vacances, quelque chose de neuf, de frais et de tranquille. Je ne pensais pas du tout qu’une pointe de surnaturel allait faire son apparition ! Donc forcément, j’ai été plutôt surprise par certaines des révélations du roman, même si, je l’admets, ça explique plutôt bien le titre donné à ce livre. Eléa est donc une jeune étudiante parisienne, qui s’est séparée de son ex-petit-ami et qui ne cherche donc pas à retomber amoureuse. Du moins, jusqu’à ce qu’un coup de fils de sa grand-mère (qui semble capable de prédire l’avenir, en quelques sorte) lui redonne de l’espoir. Elle tombera amoureuse cet été ! Et quelques heures après, elle tombe effectivement…sur Matthias. Un jeune homme libre comme l’air qui cherche tout, sauf une relation stable.
C’est une romance peu conventionnelle, comme j’aime le dire. D’une part, parce que les héros sont effectivement atypiques : Eléa cache depuis sa tendre enfance son étrange « tatouage » et Matthias cache toute une partie de lui-même. D’ailleurs, j’avais un peu de mal avec ce personnage au départ. Matthias est un personnage un petit peu difficile à cerner, mais oh combien intéressant. Bref…. Aussi, parce que leur histoire n’est pas celle à laquelle on s’attend. Bien que le résumé, encore une fois, nous prévienne : l’amour, c’est aussi apprendre à ne pas retenir l’autre. Pourtant, j’ai eu cet espoir qu’ils finissent ensemble, mariés avec deux enfants, une petite maison et un chien. La fin est pourtant très belle, puisqu’elle montre que lorsqu’on s’aime, la distance et les obstacles importent peu.
C’est une lecture qui réserve bien des surprises, mais qui reste incroyablement puissante et intéressante. Que ce soit le traitement des personnages ou de la romance, c’est vraiment une histoire qui m’a touchée et m’a appris des choses. Le côté surnaturel est très bien intégré dans l’histoire et ne fait que la rendre plus intéressante, en plus de créer un autre lien entre nos personnages principaux. Merci Déborah pour ta confiance !