Avant de m’occuper du blog à 100%, j’avais un compte extrêmement actif sur Wattpad, sur lequel je publiais chaque semaine un nouveau chapitre provenant de romans que j’écrivais. L’un d’eux (ou plutôt trois, mais passons) se nommait « La Dernière Banshee / The Last Banshee ». C’est grâce à ce roman que j’ai commencé à mettre un pied (et ceux de mes lecteurs par la suite, puisque l’histoire a dépassé les 130.000 vues) dans tout ce qui touche aux créatures et aux cryptides. Et l’une des créatures les plus…impressionnantes, dirais-je, que j’ai introduit dans cette saga, ce sont les Dullahans. Alors aujourd’hui, je tiens à revenir sur ces créatures…dérangeantes. Attention, elles peuvent vous donner des cauchemars, donc si vous êtes sensible, je vous conseille un autre article sur une autre créature !

Les Dullahan (parfois appelés Gan Ceann, « sans tête » en irlandais) du folklore irlandais sont un type de fée solitaire de la cour unseelie. Leur joyeuse particularité ? Ils peuvent retirer leur tête à leur guise qu’ils placent sous leur bras ou s’en servent pour jouer des jeux de balles macabres (parce que qui ne rêve pas de jouer au foot avec sa tête ?). Ils sont d’habitude vus voyageant sur un cheval noir dont la tête, qui possède des yeux rouges, et des narines lançant du feu (des chevaux-dragons, en somme). Les yeux du Dullahan sont massifs et dardent de tous bords comme des mouches, tandis que la bouche affiche constamment un affreux sourire qui touche les deux côtés du visage. On dit que la chair de la tête a la couleur et la consistance de fromage moisi.
Le Dullahan est connu pour sa malice, et ses jeux macabres. De manière générale, le Dullahan se reconnait tout particulièrement à ses yeux incandescents, ainsi qu’à son sourire tordu en un affreux sourire.
Il sont également des accessoires ! Le fouet du Dullahan est en fait la colonne vertébrale d’un cadavre humain et ils utilisent parfois leur propre tête comme une lanterne pour éclairer leur chemin. Quand un Dullahan arrête son cheval, c’est le moment où quelqu’un doit mourir. Il lui suffit pour cela de stopper sa monture, et de murmurer le nom de sa victime pour que la personne concernée s’écroule aussitôt. Toutes les serrures et les portes s’ouvrent d’elles-même à son approche. De plus, ils n’apprécient guère être observés lors de leurs commissions, ceux qui osent le faire se font asperger par un bol de sang (souvent le signe qu’ils seront parmi les prochains à mourir), ou même reçoivent des coups de fouet dans les yeux.
Le mythe des Dullahans pourrait avoir inspiré le cavalier sans tête !
Il faut savoir, cela dit, que le Dullahan craint particulièrement l’or : ce matériau suffit à lui seul à les repousser ! Une technique certes un peu chère, mais qui marche.