Auteure : Judy Lin
Genre : Fantasy
Nombre de pages : 364
Résumé : Pour Ning, la seule chose pire que de perdre sa mère est de savoir que c’est de sa faute. C’est elle qui a infusé sans le savoir le thé empoisonné qui l’a tuée – le thé empoisonné qui menace maintenant de prendre également sa sœur, Shu. Lorsque Ning entend parler d’un concours pour trouver les plus grands « shennong-shi » du royaume, maîtres de l’art ancien et magique de la fabrication du thé, elle se rend dans la ville impériale pour concourir. Le gagnant recevra une faveur de la princesse, ce qui pourrait être la seule chance de Ning de sauver la vie de sa sœur. Mais entre les concurrents qui poignardent dans le dos, la politique judiciaire sanglante et un garçon mystérieux (et beau) avec un secret choquant, Ning pourrait en fait être celle qui est le plus en danger.
Après une enquête policière dans la Corée du Sud historique, partons pour une Chine fantaisiste où les Maîtres du Thé règnent en maître sur l’Empire. C’est un roman dont la couverture m’a attirée l’œil mais c’est surtout le résumé qui m’a convaincu. On parle tout de même d’empoisonnement au thé et des complots politiques, que demander de plus ? Qui plus est, le second tome de cette duologie va sortir au mois d’Août, donc je vais pouvoir connaître la fin de cette histoire bientôt (potentiellement). Mais assez divagué, plongeons dans l’histoire de Ning !
L’intrigue…
Le roman s’ouvre donc sur une narration de Ning, l’héroïne de l’histoire. On la rencontre alors qu’elle s’apprête à fuir de chez elle pour aller dans la capitale. Son but ? Participer à une compétition organisée par la Princesse, afin de trouver le moyen de sauver sa sœur. Comme elle l’explique, elle se sent responsable de l’empoisonnement qui a tué sa mère… Et consume petit à petit sa petite sœur.
Elle abandonne donc son père et sa sœur derrière elle pour aller à la capitale et espérer gagner la compétition pour demander à la Princesse qu’un médecin royal sauve sa sœur. Sauf que sur le chemin, les obstacles sont nombreux et le premier est de taille : Ning doit convaincre tout le monde qu’elle est l’apprentie de sa mère (ce qui est faux) pour participer à la compétition.
Et le deuxième gros problème : Bo, un jeune homme mystérieux et intriguant qui semble la suivre où qu’elle aille…
Les personnages…
Je l’avoue, au début, je ne savais pas s’il fallait aimer ou détester Ning. On nous en explique assez sur elle pour qu’on s’y attache, mais trop peu pour qu’on comprenne totalement ses motivations. Mais déjà, rien que son arrivée dans la capitale pour la compétition est compliquée. Donc à partir de là on sait que tout peut arriver dans ce livre.
J’ai adoré sa première rencontre avec « Bo ». Je vais continuer à l’appeler comme ça pour ne rien spoiler, parce que les noms ont des significations importantes en Chine) et leur « moment » dans la boutique de thé, c’était super intéressant et captivant. En fait, tout ce qui est relié au thé est incroyablement addictif, il y a un côté « magique » vraiment chouette.
La suite…
Honnêtement, tous les retournements de situation m’ont surprise. Je ne m’attendais JAMAIS aux révélations qui ont été faites et j’ai BESOIN DU TOME 2 ! Il reste encore un personnage que j’aimerai découvrir plus et mieux comprendre. Je sens qu’on nous a pas encore tout dit (oui je parle de « Bo »). Ce premier tome tourne beaucoup autour des intrigues politiques et la compétition. Je pense que le tome 2 va aussi être autour de politique puisque tout est une question de qui va finir sur le trône. Mais j’ai l’impression que le tome 2 va être du point de vue de « Bo » ? Ou en tout cas, on en saura plus sur lui…Yay !
Conclusion
Ce qui est bien, c’est que je ne suis pas déçue. Je m’attendais à lire un truc incroyable, à être emportée dans une intrigue complexe avec des personnages bien écrit et c’est parfaitement ce que j’ai eu. Gros coup de cœur pour le personnage de Ning, qui est juste magnifiquement bien écrit. Comme elle, on ne sait jamais à qui se fier et de qui nous devons nous méfier. Et gros bonus également pour le personnage de « Bo » qui n’a pas encore fini de nous livrer tous ses secrets…