Test du jeu « Tell Me Why »
Article rédigé par Le PGM du Fail
Si je vous dis Californie, tout le monde sait où c’est. Par contre, si je vous dis Oregon, il y a des chances pour que vous me répondiez « c’est où, p*tain ? » ou que vous alliez voir sur google (oui je vous vois). L’Oregon. C’est dans cet état se trouvant au nord de la Californie (comme ça vous savez) que nous emmène le studio de développement français (et même parisien) DONTNOD, dans Life is strange, et plus précisément dans la ville côtière fictive de Arcadia Bay. C’est un jeu épisodique qui est sorti entre le 30 janvier 2015 et le octobre 2015 (ce sont les dates de sortie du 1er et du 5ème épisode, le tout dernier), et ce sur toutes les plateformes existantes en 2015 : PS4, Xbox One et bien sûr PC.
Le jeu nous place dans la peau de Max Caulfield, une adolescente de 18 ans, qui a vécu 5 ans à Seattle, et qui revient donc dans sa ville natale, Arcadia Bay, et plus précisément à l’internat de Blackwell Academy, où elle est étudiante en photographie. Sauf que Max a des visions, dans sa vision elle voit qu’une tornade va ravager la petite ville d’Arcadia Bay (oups). Puis, après ça, c’est en allant aux toilettes se rafraîchir le visage (le jeu se déroule début octobre, donc il doit pas faire 72 degrés mais soit, ok) qu’elle découvre qu’elle peut remonter le temps simplement en tendant son bras en avant (ça doit être chiant au quotidien).
Ce pouvoir va être la principale mécanique de gameplay du jeu, (et va donner lieu à des énigmes que les fans d’énigmes aimeront mais que perso je trouve chiantes et poussives au possible et fragmentant le rythme du jeu déjà pas bien rapide de base, en fait toutes les énigmes liées à la manipulation du temps c’est le mal de tête assuré) en combinaison avec une autre introduite dès la sortie de ces mêmes toilettes : les choix, (et attention par choix je dis de vrais choix, pas choisir entre les chaussures rouges ou bleues ou entre Confiote et Nutella) comme par exemple en vrac : dénoncer quelqu’un, assister à du bullying (harcèlement/pression malsaine) ou soutenir la victime, et j’en passe. Le jeu a de nombreux arguments pour vous en faire tomber amoureux (c’est mon cas) que ce soit sa direction artistique à savoir réaliste avec un côté aquarelle, ses nombreux paysages, l’OST (la bande son quoi. D’ailleurs message aux streameurs et streameuses qui lisent ce test : faites gaffe à votre chaine youtube, la licence Life is strange a des musiques incroyables mais copyrightées de partout évitez de vous faire strike vos chaines), ou encore le meilleur point : la meilleure amie de l’héroïne. De plus, le jeu rentre rapidement dans le vif de son sujet, puisque avant même d’arriver dans les toilettes, des avis de recherche attireront votre attention, surtout vu leur nombre.
C’est un jeu où l’histoire est très importante mais aussi assez lente à être racontée, ce qui peut rebuter certains, à savoir que si on court pendant tout le jeu (qui est linéaire mais qui possède malgré tout beaucoup d’interactions secondaires) il est finissable en une dizaine d’heures, en revanche si vous vous attardez sur le moindre pixel (comme moi), comptez 15 h pour en venir à bout. Je vous conseille de vous attarder sur tout dans le jeu, sinon vous allez plus pleurer que moi à la fin de l’épisode 2 (oui ce jeu est le premier à m’avoir fait pleurer de ma vie), mais je ne vous dis rien sur le pourquoi du comment, justement pour vous donner envie. Une dernière chose : le 30 septembre sort (sur PS4, Xbox One, PC et pour la première fois sur Switch) une « remastered collection » de Life is strange incluant celui dont vous lisez le test actuellement, et aussi Life is strange : Before The Storm, préquel de celui dont vous lisez le test et se centrant sur la meilleure amie de Max et le prochain test à être publié ici…