Animal Crossing – Pocket Camp : apprendre le capitalisme

La première console que j’ai eu en ma possession était une DS rose, avec sa pochette de même couleur, « Nintendogs » et « Animal Crossing ». J’ai passé des heures à jouer à ces jeux, laissant échapper des cris de désespoir en voyant ma DS s’éteindre avant la sauvegarde, m’assurant d’un bon coup de gueule de Risetti en rallumant la console. J’étais toujours criblée de dettes de la part de Tom Nook, souhaitant avoir la plus grande maison possible et recommençant le jeu dès que j’y parvenais (parce que sinon c’était moins fun). « Animal Crossing » a été l’un de mes premiers jeux et en apprenant qu’il allait ressortir sur téléphone, j’étais aux taquets lorsqu’il a fallu le télécharger pour commencer à y jouer.

Alors, pourquoi faire un article aussi tard ? Pourquoi avoir attendu tant de temps avant d’en parler ? Déjà, parce que je pense que tout le monde connaît le jeu, de près ou de loin. Tout le monde a déjà vu une image, joué au jeu, connaît un des personnages bref, c’est un jeu dont on parle si souvent qu’il est quasi-impossible d’y échapper. J’ai donc décidé de ne pas en parler sur le blog. Et finalement… Pourquoi pas ? J’y joue depuis un moment et maintenant que tout le monde parle de la version « Switch » du jeu, je décide de revenir sur la version smartphone pour dire ce que j’aime et ce que je trouve un peu nul. J’y joue depuis assez longtemps pour être au niveau 78 actuellement, avec 1 million de clochettes à mon actif. Mon petit camp est divisé en deux, avec une partie bibliothèque et une partie jardin/champ de culture, avec la cabane dans son arbre. J’ai également la cabine, avec ses deux étages. Le premier est entièrement « rustique », le deuxième étage est constitué des éléments « oiseaux » de Mitzi. Et enfin, mon camping-car est remboursé à 100%, super grand, avec la pièce principal comme cuisine/bar à pancake et le haut dédié à l’espace.

Mais du coup, en quoi consiste le jeu ?

Vous faites votre vie, grosso modo. Comme dans n’importe quel version, vous devez ramener le plus d’habitants possibles dans votre camp ou votre cabine en fabriquant les fournitures que veulent les habitants pour venir chez vous. Vous pouvez tout personnaliser dans votre camp et votre cabine et vous avez également des « fonds » à fabriquer qui permettent de faire monter la jauge de bonheur de vos habitants. J’en découvre encore régulièrement, donc c’est plutôt bien mis à jour. Evidemment, vous devez rembourser votre dettes auprès de « Ok Motors » qui agrandit votre cabine et votre camping-car. Vous pouvez pêcher, attraper des insectes, des fruits, vous pouvez trouver des clochettes en secouant les arbres également et vous avez tout le temps des missions données par vos habitants. Il y a également la possibilité de devenir « décorateur d’intérieur » en effectuant des tests de décorations chez « HH » et vous avez régulièrement des « fortune cookies » à acheter qui vous donne de nouveaux vêtements/fournitures. Tous les mois, il y a des événements saisonniers vous permettant de gagner des fournitures limitées. Et vous pouvez régulièrement fabriquer d’anciennes fournitures remises à disposition durant un temps limité. Bref, c’est un jeu très complet qui ne lassent pas.

Le petit bémol, à mon sens, c’est les dettes. Dans la version DS, c’était plutôt long de rembourser Tom Nook et il y avait toujours quelques chose à lui rendre, à faire pour lui, à lui donner. Et puis il y avait les fossiles, le musée, le marché ambulant, la vendeuse de navet, Céleste et son télescope… Dans la version téléphone, rembourser les prêts se fait trop rapidement, ce qui fait que je peux désormais accumuler les clochettes parce que je n’ai plus rien à rembourser ou à agrandir (alors que mon camp est relativement petit). C’est assez triste. J’aurai aimé qu’ils gardent aussi les possibles nids d’abeilles sur lesquels on pouvait tomber en secouant les arbres, mais ça n’y est plus. Nos amis les hiboux ne sont plus là, sauf notre gardien de musée qui est ici un explorateur avec des cartes menant à des trésors. Bof. A la place, on a une mouette et son bateau nous permettant de visiter des îles remplies de cadeaux, mais ce n’est pas fou-fou non plus. J’adorai le musée et le fait de pouvoir reconstituer des squelettes de dinosaures ! En dehors de ça, on retrouve nos hérissons favoris pour nos vêtements et nous avons même désormais des lamas pour la fabrication des fournitures et un putois qui fait des vieux vêtements. Et Isabelle, qui nous aide à gérer le camp !

En conclusion, je dirais que les deux versions auxquelles j’ai pu jouer sont différentes. Je ne retrouve pas les mêmes sensations en jouant à chacune des versions, mais mon coeur ira toujours vers la version DS, mon premier jeu et ma première découverte du jeu. Je ne sais pas ce que vaut la version « Switch », mais si j’ai un jour l’occasion de la découvrir, je me ferais un joie de revoir mon avis sur la version smartphone, promis !

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