Titre : Le Manoir Priller
Auteure : O.J.A Bisson
Genre : Romance, Fantastique, Y/A
Auto-Edition
Date de publication : Octobre 2023
Nombre de pages : 329
Le résumé
« Nous avons le regret de vous informer que nous ne pouvons pas continuer avec vous. »
Lorsqu’Eléanore perd son emploi étudiant et que le stage qu’elle souhaitait intégrer la refuse. Elle n’a d’autres solutions que d’aller travailler dans le manoir des Priller. Un manoir appartenant à une famille très ancienne et fortunée mais qui est aussi réputé hanté.
Là-bas, elle s’occupera d’Annabelle, la petite fille de la famille et elle rencontrera Gabriel, un bien étrange habitant qui lui demandera de l’aider.
Elle se retrouvera alors plongée en 1820 avec pour seule mission, retrouver un meurtrier. Sans cela, elle ne pourra pas rentrer chez elle. Cependant, qu’est-ce qui arrivera lorsqu’elle retrouvera Gabriel à cette époque et surtout lorsque les sentiments s’en mêleront ?
L’intrigue
Le romance commence sur notre protagoniste, Eléanore, qui semble être en proie à une crise de panique alors que son professeur lui demande de parler devant sa classe. Sauvée par une camarade, elle termine alors sa journée sur un nouvel échec : la fin de son CDD, qui n’a pas été renouvelé. Pour une perfectionniste comme elle, deux échec coup sur coup sont donc difficiles à encaisser…
Et malgré ça, lorsque sa colocataire et amie lui propose de devenir baby-sitter pour l’enfant de la famille la plus influente du pays, afin d’enquêter sur leur manoir soit-disant hanté… C’est non. Vraiment non. Même fauchée, Eléanore refuse donc de mettre les pieds dans une histoire de fantôme. Mais elle est refusée une entrerise pour le stage de ses rêves. Désabusée et à court d’argent, elle finit par aller travailler chez les Priller.
Les personnages
Eléanore est notre personnage principal. Perfectionniste, elle n’accepte aucune note en dessous de 17, elle finit par aller travailler chez les Priller après avoir été refusée pour le stage de ses rêves. Elle atterit alors dans le passé avec la lourde tâche de retrouver un meurtrier… Sans quoi, elle risque d’être coincée à jamais en 1820 !
On découvre également Gabriel, qui réside également dans le manoir. Il est le point de départ de toute l’histoire, puisque c’est en partie de « sa faute » si Eléanore se retrouve dans le passé à la recherche d’un meurtrier.
Mon analyse
Chaque chapitre est comme divisée en deux : on a l’histoire principale qui occupe bien 70% du chapitre, et vers la fin, les 30% restant semble être une sorte de cauchemar dans la tête d’Eléanore, où une personne inconnue l’appelle et la fait se réveiller en sursaut, sans jamais voir son visage. Mais, plus on avance dans l’histoire, plus ces cauchemars s’estompent et se brouillent avec la réalité.
Le personnage d’Eléanore est intéressant. Malgré sa timidité quasi-excessive, elle n’a aucun problème à tenir tête à notre ami Gabriel, notamment au début de l’histoire. Elle semble être opposée au surnaturel et a horreur d’Halloween (O.O). J’aime beaucoup sa manière de se comporter lorsqu’elle remonte dans le temps. On voit bien qu’elle essaie de faire au mieux, mais régulièrement elle dit des choses qu’elle ne devrait pas savoir, grillant petit à petit sa couverture.
La famille Priller m’a un peu surprise. Je comprends qu’ils soient très occupés, mais demander une baby-sitter pour garder la petite dernière… Alors que les adultes responsables (ses grand-parents) sont toujours dans la maison ? Je sais que ça se fait, mais ça m’a, personnellement, toujours paru étrange. Je préfère largement les Priller de 1820, qui sont une famille plus chaleureuse, en tout cas Esmée, qui va devenir presque une soeur pour Eléanore.
Le mystère autour de Gabriel est assez intriguant. Au départ, je pensais que ça allait être relativement prévisible et je l’admets… Un peu ? J’avais raison sur le coupable, pas tant sur le déroulé des faits (Hercule Poirot a honte de moi). Cependant, j’ai grandement apprécié la fin de l’histoire. C’est une fin réaliste et très belle, même si on va gentillement gardé le petit paquet de mouchoir pas trop loin.
