Famille, enquête et course-poursuite dans l’espace : Space Sweepers

Le saviez-vous ? Mon dernier article sur un film date d’Avril. AVRIL. Pourtant, depuis, j’en ai vu des films ! Mais je ne sais pas trop pourquoi, je n’avais pas forcément envie d’en parler sur le blog. Et ce mois-ci, je me suis rendue compte que j’avais un peu laissé le côté « Entertainment » du blog de côté (bon, j’ai fait récemment un article sur les k-dramas que j’aime bien donc c’est techniquement faux) et je tiens à rectifier le tir. Et en fouillant dans ma liste de films à voir sur Netflix, je suis tombée sur un film que j’avais repéré en Avril justement, et qui me faisait de l’oeil : Space Sweepers. Il avait l’air totalement déjanté, avec des vaisseaux étranges, des courses-poursuites dans l’espace et une sorte de quête tournant autour de la famille. J’étais intriguée, je voulais en savoir plus, alors j’ai décidé d’enfin me lancer dans l’aventure et cliquer sur « play ».

De quoi parle le film ? Alors, selon le résumé officiel… « En raison de la grave pollution environnementale, l’humanité a dû quitter la Terre et coloniser l’espace. En 2092, l’équipage sud-coréen du vaisseau de récupération de déchets spatiaux The Victory se compose du capitaine Jang, du pilote Tae Ho, de l’ingénieur Tiger Park et du robot Eobdong. Ils ramassent des débris spatiaux pour gagner leur vie.
À cette époque, le cosmos est rempli de restes dérivants provenant de satellites abandonnés ainsi que de vaisseaux spatiaux inoccupés. Pour pouvoir vaincre d’autres récupérateurs concurrents, ils ont modifié et armé leur vaisseau.
Ils sont rapidement impliqués dans une transaction commerciale dangereuse lorsqu’ils tombent accidentellement sur un robot humanoïde, Dorothy, qui se révèle être une arme de destruction massive. »

Le film prend son temps pour commencer. Le début nous introduit au personnage central du film : le pilote Tae Ho. Ce dernier est à la recherche de quelqu’un et a besoin de gagner de l’argent pour pouvoir la trouver [je vais éviter de spoiler ça, c’est une grosse partie de l’intrigue]. On est ensuite introduit au reste de l’équipage lors d’une mission de récupération de débris (puisque c’est leur métier). L’équipage du « Victory » semble être les meilleurs « space sweepers », utilisant parfois des techniques pas vraiment éthique pour parvenir à récupérer les plus gros débris avant les autres (ou carrément en leur piquant sous le nez). Le film nous montre également clairement que même s’ils semblent travailler ensemble depuis des années, ils sont loin d’être une belle petite famille unie et chacun garde jalousement ses secrets et motivations. La seule chose qui semble les lier, c’est leur amour pour l’argent. Du moins…jusqu’à ce qu’ils tombent sur Dorothy. Dorothy, c’est cette fameuse arme de destruction massive humanoïde, ce qui fera place à de nombreuses scènes assez comique, qui va permettre à cet équipage de se rapprocher pour lutter contre un ennemi commun : le patron de la plus grosse entreprise spaciale, celui qui a permit à l’humaité de vivre dans l’espace : James Sullivan (qui a 154 ans dans le film d’ailleurs, plutôt impressionnant).

Mon plus gros problème avec ce film, c’est qu’il est rempli d’idées excellentes, qu’il est fun, coloré et génial à regarder… Mais que trop de ces idées n’aboutissent pas, ou ne sont qu’effleurées ou posées là, sans conclusion. Pour bien expliquer ça, je vais devoir révéler quelques détails du film (ce sont de léger spoilers, rien de très importants). Par exemple, le méchant du film (qui, au passage, est cliché au possible) semble avoir une étrange maladie qui fait que dès qu’il est en colère, ses veines deviennent rouges et se répandent sur tout son corps (un peu comme dans le film « Venom »). « Maladie » qui apparaît trois fois, mais qui n’est jamais expliquée. On ne sait pas ce que c’est, comment il se soigne, comment il l’a attrapée, les effets que ça a sur son corps (est-ce que ça décuple sa force etc ?). Il n’y a pas une seule scène qui explique quoi que ce soit là-dessus. Les histoires personnelles des quatre personnages principaux sont assez expédiées. On a une scène dans laquelle on apprend leur background (sauf pour le pilote du coup, qui est le seul à avoir une histoire plutôt bien développée), mais ça n’aboutit à rien. Il y a un moment où je pensais que l’histoire allait finir sur une note touchante et déchirante, mais nope, « misdirect » ! C’est dommage, parce qu’honnêtement, ça aurait vraiment pu être une bonne fin.

Après, comme je l’ai dit, le film reste fun, coloré et vraiment chouette a regarder. Un des aspects que j’ai adoré, c’est que comme les personnages ont des traducteurs automatiques, chaque acteur parle sa langue (et nous on a les sous-titres !). Du coup, l’équipage américain va parler anglais, l’équipage arabe parle arabe, l’équipe sud-coréen va parler coréen etc… Donc on a des scènes où un coréen va discuter avec une allemande, chacun dans sa langue ! Pour le coup, j’ai trouvé que c’était une bonne idée de faire ce mélange, ça rend vraiment l’idée de traducteur automatique. Petit bémol sur l’acteur supposé jouer un capitaine français mais qui ne l’est clairement pas…. Aoutch.
Il y a également une scène extrêmement belle et touchante sur la fin que je vais me garder de vous spoiler, mais qui m’a vraiment brisé le coeur.

Au final, c’est un film que je vous encourage à regarder si vous voulez passer un bon moment sans prise de tête, c’est vraiment un bon film de sci-fi avec des idées vraiment sympathiques et un cast’ assez intéressant. Tout ce qui tourne autour de Dorothy est plutôt bien trouvé, elle est touchante et assez drôle par moment et on sent son attachement envers l’équipage du Victory. Ce film tourne beaucoup autour de l’idée de la famille (que ce soit la famille par le sang ou par choix) et ça marche vraiment bien !

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8 commentaire

  1. J’aime bien les films de SF, ça pourrait me plaire !

    1. Je confirme, ça se regarde facilement !

  2. Ça plairait à mon chéri fan de SF !!

  3. Coucou, de temps en temps une pause ne fait jamais de mal; je passe beaucoup de choses actuellement sur le blog, même mes lectures je ne note plus ^^

  4. Il faudra que j’en parle à Monsieur car c’est son genre.

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